Trauma crânien léger
Prochaines sessions
Formation DPC Médecins
Maison de l'Urgence
Vendredi 29 mars 2019
de 10h00 à 17h00
N° OGDPC : 64291900004
Lieu
Maison de l'urgence
103 boulevard de Magenta 75010 Paris
Inscription
Programme
QCM prétest en ligne
10H – 17H
Présentation 5 min
10H – 10H45
Prise en charge du traumatisé crânien léger par l’urgentiste : la notion de commotion cérébrale (Maurice Raphael)
10H45 – 12H00
Physiopathologie du traumatisé crânien, facteurs pronostics et syndrome post commotionnel (Nozar Aghakhani)
12H00 – 13H00
Prise en charge à distance des TCL, Consultations post TC, Filières (Nozar Aghakhani)
Pause 13h00 – 14h00
14h00 – 15h00
Rôle et action du neuropsychologue (Adrien Masson)
15h00- 16h00
Rééducation : principes et suivi (Adrien Masson)
16h00 – 17h00
Résultats et devenir des patients (Adrien Masson et Nozar Aghakhani)
QCM posttest / évaluation
Pré-requis
Intervenants
- Dr Maurice RAPHAEL (Urgentiste CHU Bicêtre)
- Pr Nozar AGHAKHANI (Neurochirurgien CHU Bicêtre)
- Dr Adrien MASSON (Neuropsychologue CHU Bicêtre)
Résumé
Parmi les traumatismes habituellement rencontrés aux urgences, le traumatisme crânien occupe incontestablement une place à part. Porter atteinte à la tête provoque une réaction où le symbolique éclipse bien souvent le rationnel. L’agression physique de la boîte crânienne, quelle que soit son importance, est à même d’engendrer un retentissement psycho-socio-affectif totalement indépendant des lésions organiques du tissu nerveux et de leur ampleur. L’absence de corrélation formelle entre la présentation clinique et la gravité des lésions ajoute encore à la difficulté de prise en charge médicale. On dénombre en France annuellement environ 155 000 traumatismes crâniens. Au vu de leurs conséquences, 9 % des traumatismes crâniens sont considérés comme graves, 11 % sont dits de gravité moyenne, et finalement 80 % sont étiquetés légers (TCL). Aux urgences, il convient d’abord d’éliminer une complication grave. Même si cette occurrence est rare (1% des TCL nécessite une intervention neurochirurgicale), il faut y penser devant certains signes et dans certaines circonstances. Aucun de ces signes ne peut prédire isolément une lésion intra cérébrale. Le diagnostic sera fait par le scanner. La grande majorité des patients victimes de TCL quitte les urgences avec des recommandations écrites et préalablement expliquées par le médecin. Les jours suivants des plaintes variées peuvent apparaître, même en l’absence de lésion intracérébrale. Le plus souvent tout rentre dans l’ordre spontanément. Dans 20% des cas, les troubles persistent au delà d’un mois. Une consultation spécialisée avec un neurologue ou un médecin de rééducation devient nécessaire.
Objectifs pédagogiques :
- Connaître les données épidémiologiques des TCL de l’adulte
- Evaluer le risque de complication aigue au regard de l’anamnèse, du terrain et de la symptomatologie
- connaître la valeur prédictive des différents symptômes
- Connaître les principales complications aigues des TCL
- Connaître et savoir utiliser les principales règles prédictives de lésion intracrânienne pour la prescription d’imagerie
- Prise en charge des patients sous anticoagulants et antiagrégants
- Prévenir le développement de complications cognitives
- Savoir détecter et orienter les patients développant des troubles cognitifs
Catégories professionnelles
Médecine d'urgence
Médecine générale